1887, 24 mars. Mariage entre Giacomo Filon et Giuseppina Marin à Pra’ d’Este (Padoue).
1900, 2 août. Né à Balduina (Padoue), est l’huitième de dix enfants.
1900, 5 août. Reçoit le baptême par l’amministrateur don Cristiano Sartori sous le nomes de Beniamino-Angelo. A pour parrain Angelo Bertoet et pour marraine Maddalena Sartori.
1910, 18 avril. Confirmation à Piacenza d’Adige (Padoue) par Mgr Luigi Pellizzo, évêque de Padoue.
1911, 2 avril. Première communion des mains du curé don Eugenio Bau.
1917, 13 octobre.Entre ao Sèminaire séraphique des Capucins à Rovigo.
1918, 20 mars. Appelé sous les drapeaux à Milan, obtint le grade de caporal et sert sa patrie pour une durée d’«un an, huit mois et 19 jours ».
1921 . Entré au Séminaire seraphique des Capucins à Vérone après avoir fini son service militaire.
1922, 27 novembre. Est admis au noviciat en qualité de « clerc ».
1922, 28 septembre. Il reçoit un nouveau nom :Reçoit por vêtement la bure des Capucins et por nom Frère Giacomo de Balduina. Il passe avec succès les 3 scrutins.
1923, 29 septembre. Fin du noviciat et profession temporaire des vœux de pauvreté, chasteté et obéissance.
1923 - 1926. Suit 3 années de lycée et des études de philosophie à Thiene.
1924, 11mars. Il assiste à la mort de son père qui fut pendant 35 ans le fermier de l’exploitation agricole du baron Ugo Trves de’Bonfili.
1926, 23 juillet. Venise. Il rejoint le stadium théologique du Saint-Rédempteur.
1926 - 1931. Suit 4 ans de théologie en vue de l’ordination sacerdotale et réussit les examens pour exercer le ministère. Il porte les signes avant coureurs d’une grave maladie : encéphalite éthargique.
1926, 8 décembre. Venise. Consécration à Dieu par la profession perpétuelle des vœux de pauvreté, chasteté et obéissance.
1929, 21 juillet. Ordination sacerdotale par le cardinal-patriarche Pietro La Fontaine à Thiene.
1929, 4 août. Première messe dans la nouvelle église de Balduina. La « chola cantorum » locale exécute la messe « Te Deum »du maestro Lorenzo Perosi et don Carlo Trentin donne le sermon de circonstance.
1930, 22 juillet. Reçoit la faculté d’exercer le ministère de la confession. Après la fin de ses études, il est envoyé au couvent Sainthe-Marthe pour qu’il puisse se reposer et récupérer un peu de santé.
1931, 28 novembre. Arrive à Udine couvent avec la charge de confesseur. Tant en ville que dans les environs, les gens le considèrent comme « le saint confesseur».
1932, 31 juillet. Assiste à la mort de sa mère.
1932, 29 septembre. Diagnostic de la maladie du Père Giacomo: parkinsonisme post- encéphalique.
1941, 15 septembre. Il va en pèlerinage à Lorette, à la sainte Maison, avec les malades de la ville de Udine.
1945, 5 janvier. À Udine, a cause des bombardements aériens des Alliés, la communauté se transfère dans un endroit plus sur, le cimetière communal de «San Vito)»..
1948, 19 juillet. Il va en pèlerinage à Lourdes. Ce matin encore, il célèbre la messe à 4 heures dans l’église de la rue Ronchi, à l’autel de N.-D. de Lourdes. A la gare de Vicense, il rencontre une sœur qu’il n’avait pas vue depuis 14 ans. Durant le trajet, on lui administre les médicaments qu’il a apportés sur lui et on lui donne sa nourriture habituelle.
1948, 21 juillet. À Lourdes, malgré son état de santé critique, il demande à être conduit à la Grotte, mais le directeur sanitaire le fait étendre sur une civière et transporter à l’Asile, assisté par une sœur de l’UNITALSI. Vers 23 heures, il meurt, « chantant d’une voix faible le cantique de Marie, le Magnificat».
1948, 23 juillet. Son corps, revêtu de la bure capucine, est déposé dans un cercueil de bois. A 9h et demie, ont lieu les funerailles ; puis le cercueil est inhumé dans un angle du cimetière communal de la rue de Langelle. Dans la terre on plante une croix de bois marquée du sigle « S.35 ».
1949, 25 octobre. Transfert de la dépouille du Père Giacomo. Son corps, du Père Giacomo, laissé dans le cercueil primitif, est placé dans un nouveau cercueil, en chêne doublé de zinc, puis transféré dans une nouvelle tombe, située à un endroit plus central du cimetière, là où, encore aujourd’hui, elle reçoit des visites tous les jours.
Depuis 1949. Depuis le début, sa tombe continue d’être « une tombe vivante », couverte de fleurs et de demandes de prières en toutes saisons. Depuis quelques années, les dévots du Père Giacomo ont l’habitude de deposer sur sa tombe des lettres, lui écrivant tout ce qu’ils souhaitent obtenir de Dieu par son intercession. Quand les dévots ne peuvent se déplacer, ils lui écrivent de chez eux comme si c’était une personne vivante. Et le facteur de Lourdes sait où il peut remettre cette étrange correspondance, « la postant » au milieu des fleurs qui depuis toujours décorent la tombe. |